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Se rassembler et être plus fort.
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Enfin la voie de la raison a prévalu. Peut-être la redéfinition des différentes catégories d’âge sur lesquelles nous allons revenir, a-t-elle servi de catalyseur, toujours est-il que le rapprochement des différents clubs autour de Privas sera à compter de la prochaine saison encore plus important.
Il y avait jusqu’ici dans le milieu du rugby un esprit de clocher, une forme de patriotisme, qui faisait que chaque club, pour être d’ailleurs en conformité avec les directives fédérales d’alors, défendait « mordicus » son école de rugby et ses équipes minime, cadet et junior. Cette position, dans notre secteur, était devenue depuis longtemps intenable, spécialement avec les juniors. La faiblesse des effectifs nous avait contraints depuis longtemps à envisager des regroupements. Et d’ailleurs, les statuts fédéraux avaient évolué dans ce sens. Cet esprit nombriliste s’exprimait à l’encontre de l’intérêt des enfants qui pour progresser doivent pouvoir jouer dans de véritables compétitions, à 15 joueurs, et non dans des championnats squelettiques comme ce fut encore, hélas, le cas l’an dernier en junior.
Aux clubs déjà partie prenante du CSAR (1) : Chomérac, Eyrieux, Privas, viendra probablement s’ajouter Lamastre. Il ne faut plus parler cadets (moins de 17 ans) et juniors (moins de 19 ans) mais moins de 16 et moins de 18. Ce qui équivaut à la suppression de la catégorie des juniors et permettra d’intégrer des jeunes plus tôt en équipe senior : est-ce une bonne chose ? Mais la grande nouveauté est l’ouverture du CSAR au moins de 14 ans. Cette année ces trois groupes de joueurs bénéficieront d’un fonctionnement identique, deux entrainements par semaine dans le club : Privas et St. Sauveur et un ou deux regroupements mensuels. L’école de rugby restera, quant à elle, en entente avec Chomérac, certaines catégories s’entrainant à Chomérac, d’autres à Privas.
Ce mode de fonctionnement, qui pourquoi ne pas y penser, pourrait inspirer les groupes senior de chaque club, prend directement en compte l’efficacité de la formation sportive, semble satisfaire les enfants qui se retrouvent à chaque fois plus nombreux, donne une solution aux problèmes récurrents d’effectif, pose en revanche des problèmes matériels et humains importants. Une première avancée sur les problèmes humains et la création d’un poste de coordonnateur : Flo Hilaire assurera cette tâche. Il faudra une implication parentale plus importante, et nécessairement ces déplacements auront des conséquences financières.
Dans tout problème il faut voir une opportunité. C’est une réponse dans l’intérêt des enfants et de la qualité du jeu qui est apporté. Elle réussira car c’est une bonne solution.
(1) Rappelons que CSAR signifie : Centre Sud Ardèche Rugby.
