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La DTN à Privas!….
Informations générales
Au cours d’une conférence agréable et jamais languissante, nous avons entendu, en premier lieu l’explicitation de la structure de formation et de ses exigences qui a représenté l’essentiel du temps, ainsi qu’un message fort en direction des petits clubs, des propos avec en filigrane la question de joueurs étrangers dans le championnat professionnel, un fait de société : la montée du rugby féminin et enfin une surprise : le rôle inattendu du « jeu à 7 » : activité de compétition devenu moyen de formation. Nous allons développer ces 4 points en nous appuyant sur des conversations en aparté lors de la troisième mi-temps.
Un centre de formation qui offre un cadre stimulant
Aujourd’hui deux joueurs en équipe de France sont l’aboutissement d’une détection et d’une formation sur 3000 jeunes ! Ce constat simple invite à élargir la base de formation et pour cela ne négliger aucun clubs. Il a des pépites dans les petits clubs. On peut citer quatre joueurs évoluant en Top 14 ou pro D2 issus de petits clubs ardéchois.
De structures en milieu scolaire : classe à horaire aménagé en journées, de détections au plan local en sélections fédérales, puis dès 17 ans, les jeunes repérés vont se voir offrir la chance de poursuivre à la fois un projet personnel sportif, mais également un projet de formation. Dans un cadre stimulant et exigeant, en étant l’auteur de ses propres progrès, jusqu’à la catégorie des moins de 20 ans, ces jeunes vont alterner le travail au centre de Marcousis et l’investissement en club. Cette formation reste toujours ouverte à des « pépites » qui peuvent être repérées tardivement.
C’est compliqué pour les jeunes !
Au travers de cette phrase de Didier Retière, sachant qu’en « Top 14 » un joueur sur deux est étranger, comment former des joueurs qui feront l’équipe de France demain ? Deux pistes.
- Il faut mettre en place une formation de qualité rendant inutile la quête de joueurs en dehors de l’hexagone : c’est le challenge.
- Il faut que ces jeunes aient du « temps de jeu ». Alors, à l’exemple de l’équipe argentine, mieux vaut pour ces garçons choisir des clubs de niveau inférieur. Car les enquêtes démontrent que la dimension « temps de jeu » est essentielle pour accéder à cette courte période (4 ans en moyenne) d’excellence sportive.
Cette idée a pour conséquence l’invitation à la pratique spontanée qui a été un peu abandonnée par les clubs formateurs. Les enfants qui jouent dans l’en-but pendant le match des « grands » sont les bons joueurs de demain. C’est encore plus vrai si papa ou maman pratique ou a pratiqué.
Aujourd’hui c’est Maman transmet la culture ovale !
Un clin d’œil aux « Ovalines » qui assistaient à la conférence avec leur trophée… « Un joueur de rugby stylisé »…(il y a du progrès à faire dans le choix des trophées). Mais pour les filles aussi la durée de la formation augmente de manière sensible, et, suite à la coupe du monde un véritable encadrement féminin se met en place. Pour un jeu qui a ses propres formes, mais pour lequel le modèle masculin tient lieu de référence.
Le « 7 » en Ardèche…c’est une évidence.
Pour le jeu à 7, une formation spécifique s’est mise en place ; nous en voyons tant au niveau masculin que féminin les effets : la réussite dans les tournois et l’équipe féminine en position de « médaillable » à Rio. Mais ce qui apparait de plus en plus, c’est la dimension formative de cette pratique exigeante au plan technique et physique qui laisse place à l’initiative, à la créativité, signant par là une singularité qui fait le pendant à un jeu à 15 actuel cadenassé. Grâce au « 7 », le « retour du french flair » ? Tous les ardéchois signent des deux mains…