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L’École d’arbitrage : un rouage essentiel du club.
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Si l’équipe fanion d’un club, est une locomotive par l’attrait qu’elle génère : partenaires commerciaux ou institutionnels, spectateurs, il existe dans un club, qui cherche constamment à assurer sa pérennité, des directions d’actions beaucoup moins médiatiques et pourtant fondamentales. Parmi celles-ci on retrouve l’école d’arbitrage fondée par Maurice Jourdan et Henri Chareyre avec la complicité de Jean-Baptiste Mazille.
Pourquoi une telle école est-elle indispensable ? Il y a au moins deux raisons. La première institutionnelle : il faut savoir que les clubs ont l’obligation d’avoir parmi leurs membres licenciés un ou plusieurs arbitres selon le niveau où ils évoluent. En « fédérale 3 » nous devons respecter l’obligation fédérale et produire deux arbitres. C’est ce que nous sommes à même de respecter grâce à l’ancien « Jean-Ba » et au petit nouveau Benjamin Chevrier, formé au cours des deux années précédentes par cette même école. La seconde raison est morale : d’une part il faut que les plus possible de jeunes maîtrisent les règles du jeu pour mieux jouer, qu’ils comprennent les décisions du maître du jeu et qu’ils progressent dans l’acquisition des responsabilités.
Cette saison huit jeunes de 14 à 16 ans participent à la formation : Diego, Clément, Maël, Dylan, Antoine, Hugo et Benjamin. Ils se réunissent, sous l’autorité d’Henri tous les mercredis de 17 à 18 heures. Au mois de février, à la veille du concours du jeune arbitre auquel ils participeront, ce ne seront pas moins de 20 heures de formation qu’ils auront reçu.
Cette formation se déroule soit en salle soit sur le terrain. En salle, à l’aide d’image de jeu dans lesquelles nos jeunes doivent reconnaître les fautes, c’est déjà difficile, mais aussi apprendre à hiérarchiser les fautes. Ainsi souvent au cours d’une même phase de jeu plusieurs fautes sont produites, comment choisir celles qui doivent être sanctionnées, de quel discernement faut-il faire preuve ? A parler avec des arbitres, c’est cette qualité, qui s’acquière, qui fait la différence entre les bons et les moins bons. Sur le terrain les jeunes verront davantage ce qui a trait au placement des équipes, au respect des lignes de hors-jeu sur phase statique : touche ou mêlée, au placement de joueur clé : le relayeur en touche par exemple ; et, cette phase critique du jeu actuel : les rapports plaqueur-plaqué. Sans oublier les gestes d’arbitre.
Quels sont les projets : participer au concours du jeune arbitre organisé par la fédération et arbitrer le tournoi Jérôme Garnier, et même si aucun de ces jeunes que nous avons rencontré ne souhaite un jour prendre le sifflet, qui sait ? Les vocations tardives sont, dit-on, les meilleures.
