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Una mattina, mi son svegliato…
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Una mattina, mi son svegliato… Oh! Bella ciao, Bella ciao, Bella Ciao, ciao, ciao. Ce matin je me suis réveillé, la belle s’était éclipsée en silence, avec le rêve, fatigué, mais heureux. Nous avions réussi ! Tout un club, avec l’aide de la municipalité et des Comités de rugby a montré qu’avec de l’énergie, du courage, un peu réflexion nous étions capable de bien faire. « Raz le bol des discours défaitistes » entendus ici où là! il faut simplement avoir un projet fédérateur et se remonter les manches.
Oui nous avons réussi un pari un peu fou, servi par les conditions climatiques et aidé par des partenaires commerciaux et institutionnels fidèles. Nous avons assisté à une splendide rencontre sportive, les français, dans la plus pure tradition britannique, ont eu le bon goût de s’incliner devant les Italiens – en fait le staff Français, sur ce point précis n’est pas d’accord ; c’est notre seule divergence avec lui ! – Quelle adresse de ces jeunes ! Quel bon esprit ! Quelle variété dans le jeu! Que le jeu de rugby peut-être agréable lorsqu’il sort de ses « tranchées » et ses chapelles.Et puis ces jeunes, qui sourient et vous saluent en descendant du car, vous remercient en partant. Professionnel, communication diront les pessimistes peut-être mais pas seulement, la sincérité sait se faire reconnaître !
Le jeu de rugby était blanc en Afrique du Sud, il est maintenant partout, partout de toutes les couleurs. Il est à l’image de notre pays, souvent grincheux, multi facettes, spontané et simple. Nous avons pensé à lui, Madiba, Un ami politique local relevait dans son intervention d’après match : j’ai vu des enfants faire une minute de silence, j’ai vu des enfants chanter la Marseillaise; c’est vrai. C’était cela. En fait nous avons interrogé la pelouse et elle ne se souvient pas avoir entendu la Marseillaise, ni un public qui ne prenait pas parti, qui applaudissait les actions de nos voisins.
Et que dire des propos spontanés des cadres des deux équipes : pour le staff Français « il est des villes où l’on va et où on ne souhaite pas revenir. ici on veut bien revenir ». Et les Italiens, ce matin, dans le car qui remercient pour l’accueil et nous disent au revoir dans le sens ou il faut l’entendre : « nous souhaitons vous revoir ». Comme nous le faisions remarquer, hier soir, à un membre du staff Français, en fait nous avons réussi parce que nous sommes des amateurs sans expérience, et que nous avons simplement travaillé et réuni nos forces.
Si le club a réussi c’est parce qu’il a des ressources humaines, mais parce que ces ressources agissent en synergie. Parce que le club est solide, les membres sont unis, et capables de se rapprocher encore, « au contact », pour former une mêlée fantastique, disait jadis Denis Lalanne, capable, au moins, de déplacer les Coirons. Pour déplacer les Alpes, on va réfléchir et demander aux Italiens d’en faire un peu !
(1) Un matin je me suis réveillé, Ciao ma Belle, Ciao ma Belle, Ciao,….Chant des Partisans Italiens.